p'tit brin de muguet

p'tit brin de muguet

Les délires de Sohyoungmi   alias "p'tit brin de muguet"
répondant à un ami poète,  nommé Roseau, dans un salon de poésies
(je ne poste pas la partie de Roseau, n'ayant pas reçu d'autorisation)

Cher Roseau

Ha, Le Roseau, si vous saviez mon tourment
Prêtez-moi vos épaules que je pleure tout mon saoul
Un jour, heureux, vous nous portez au firmament
Le jour d'après vous nous oubliez dans la foule

L'espoir au loin, un coeur m'offrant une place
Pour la romantique que je suis, là est ma faille
Et pourtant, des blessures, j'en garde une trace 
A chaque faux pas, un sillon de plus m'entaille

Que serait la vie sans peines, sans amour, sans rêves?
Assurément qu'il faut la boire jusqu'à la lie
"La vie est un sommeil, l'amour en est le rêve..."
Devant le Styx, mon coeur dira : "veni vidi..."

Le Roseau peut se montrer sage conseillé
Lorsqu'il n'essaie pas d'amadouer les oiselles
A vouloir cueillir toutes les roses, noyées
Éperdues, hypnotisées par sa voix de miel

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Le petit brin de bonheur
salut le Roseau qui tel "César"
parle de lui même et c'est rare
à la troisième personne, en quel honneur?

Seriez vous petit lutin traversant le pont
Déposant au pied le chaudron aux pièces d'or?
Ou vous faites, tel "Bebert", le fanfaron
Prenant l'ombrelle de "Mary Poppins" alors?
 
Tissez sur la toile vos fils argentés
Si vous tombiez un soir, éreinté
Cher équilibriste, veillez
A ne point vous fracasser le nez
 
Butinez, récoltez nectar des dieux 
Si d'aventure vous chutiez des cieux
Pensez au petit brin de muguet
Qui vous attendra aux aguets
Quelques pansements à la main
 
"Le Kid" est un morceau de choix, sans âge
Bien que ce ne soit pas un film d'amour
Les films anciens remportent mon suffrage
Bien que "Oasis",  mon film pour toujours
Soit une perle dans la filmographie coréenne

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Ami, sur mes intentions, vous vous fourvoyez
Toutes femmes ont en elles cet instinct maternel
De soigner les maux, le besoin de protéger,
Quoique, risquez, le saut de l'ange sera virtuel...

Quelques décoctions efficaces et pratiques
Que des elfes sylvestres m'ont, un jour, confiée
J'admirerais donc les prouesses d'un œil critique
Du danseur mondain, ankylosé, pétrifié

Si la médecine elfique ne suffit pas, reste
Celle venue d'Asie, l'acuponcture, voire massages
Je vous vois venir, avec vos gros sabots, preste
Oubliant vite vos ans derrière vous, du tout sage

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Dansez, Roseau, cabriolez, faites le malin
Je ne vous demande pas de décrocher la lune
Gardez votre santé, c'est toute votre fortune
Veuillez ne pas oublier, vous êtes sur un fil
D'araignée accrochant la rosée du matin

De mes potions je ne saurais qu'en faire, l'Ami
Fractures vous subirez, n'attendez pas miracles
J'aurais trop peur de vous briser, suis apprentie
Sorcière, loin d'être traumatologue, la débâcle!

Restez-moi entier et je vous emmènerai
Là où vous voudrez, arborant un Caducée
Ou baguette magique? Sont-ce vos souhaits?
"Un tour du monde en quatre-vingt jours", l'épopée?

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Capoue, me dites-vous? C'est mon rêve de toujours,,,,

A la croisée de Naples et de Rome, arènes,
Monuments et édifices, de stèles et de statuettes,
Pièces archéologiques, de l'époque romaine,
Historiques, conservés pour nos « mirettes »
Icône aussi ayant marqué évidemment ces lieux
"Thrace Spartacus", qui mena les siens à la révolte
Héros d'antan, guidant opprimés sous les cieux,
Engendrant légende que "Che Guevara" récolte
Avec fougue, "Fidel", dictateur, commet l'erreur
Toute idéologie ayant son revers
Rendant caduc l'idéal révolutionnaire
Effaçant le but initial du Gladiateur

De tour du monde, vous commencez fort, Roseau
En route, suivons, survolons le Volturno

Cité antique, séjour de grands rois du Moyen-Age
Amphithéâtre où de célèbres combattants
Pour divertir le peuple s'entretuaient sans rage
Oubliant dans l'arène qu'ils étaient frères de sang
Un coup de lance annonçant début du tournois
Et le chacun pour soi primant en cet endroit..

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Pour moi, la Ville à visiter, est Florence,
Ses grands tableaux de maitre, collectionnés.
"Firenze" est l'esprit créatif par essence
Le berceau, des peintres et sculpteurs y sont nés

Leonard de Vinci, Sandro Botticelli,
Donatello, Giotto, Carlo Lorenzini,
Même Dante, mais les citer tous, je ne peux
Imaginez-vous, tant d'artistes en ce lieu?

Si vous aimez l'art sous toutes ses formes
Retournons-y, la porte magique s'ouvre
Je vous montrerai cette ville hors norme
En touristes amoureux de chef d'œuvres

Lors de notre séjour, veillez à tout capter
Oubliez un temps votre moitié en ces lieux,
Et l'œil concentré sur les œuvres présentées
En rentrant chez soi, nous serons les plus heureux

Les trottoirs parisiens ne sont guère enviables
Les rues de grandes cités sont mal entretenues
Mais l'âme de Raphaël nous guette, affable
Sur les pavés, yeux sur nos pas, menus, menus ...

Les grandes galeries nous appellent, bras tendus
Cependant, si vos pieds rechignent les pas perdus
La belle Toscane, entre-autre la chaine des Apennins
Retient assurément un intérêt certain....

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Béatrice, Divine Comédie, quelle affaire?
Je ne pourrais contempler lumières célestes
Il faudrait que comme Dante, je parcours l'enfer

Que je traverse le Styx sans encombre, le test
Après l'enfer, l'purgatoire, qu'un guide me mène
Des sept péchés capitaux, je me déleste

Jetterais-je un regard en arrière sans peine?
Ou serais-je statue de sel, telle femme de Lot
Gagnerais-je cette lumière intérieure, sereine?
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Fiesole, j'avais vue sur Florence des falaises
Hôtes aimables, de mémoire, accueil chaleureux
Petit déjeuner mi anglaise, mi française

Vous me parlez soirées pour coeurs amoureux
En ce pays de romance, refuserais-je?
Votre nymphe pour un soir, seriez vous heureux?

En ce cadre, je vous le permets, dussé-je
Les regretter, si tôt fait, vos doux baisers
J'en tremble du coeur jusqu'à la tête, où suis-je?


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à suivre...

Sohyoungmi